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  • « Mon crime », « Le Bleu du Caftan », « Last Dance » et 6 autres films à l’affiche

    Mon crime.jpg4 étoiles. « Mon crime ». Paris. 1934. Madeleine Verdier est une jeune et jolie actrice sans le sou. Elle est contrainte de partager un appartement avec son amie Pauline, avocate de son âge au chômage. Alors qu’elles sont menacées d’être expulsées par le propriétaire pour ne pas avoir payé plusieurs loyers, Madeleine est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Mises sous les lumières des projecteurs au cours d’un procès à rebondissements où Madeleine est brillamment défendue par Pauline, les deux jeunes femmes deviennent des célébrités. Mais leur gloire ne tient qu’à un fil…

    Librement adapté d’une pièce de théâtre de 1934, le dernier film en date du prolifique François Ozon est une comédie enlevée et d’une grande modernité, les années 30 étant un miroir de notre époque. Si l’on excepte un début un brin poussif, le rythme est vif et les scènes, théâtrales dans le bon sens du terme, s’enchaînent grâce à une distribution impeccable. Les actrices et acteurs surjouent juste ce qu’il faut pour donner à cette comédie un ton délicieusement décalé, malicieux, ironique et amoral. C’est le plus souvent drôle et jouissif. Un bon moment.

    Last Dance.jpg4 étoiles. « Last Dance ». Après un problème de santé, Germain, retraité de 75 ans, vit au ralenti au contraire de son épouse pleine d’entrain et aux petits soins pour lui. Jusqu’au jour où elle meurt subitement. Germain n’a pas encore eu le temps de réaliser ce qui lui arrive que déjà sa famille s’immisce dans son quotidien avec une organisation digne d’un ministre, jusqu’à l’étouffer. Pour échapper à cette emprise et rendre hommage à son épouse, Germain se met alors en tête de reprendre le rôle qu’elle allait tenir dans un spectacle de danse.

    Porté par un François Berléand touchant et très expressif et par de nombreux seconds rôles qui donnent un beau dynamisme à une histoire simple à qui l’on pourra reprocher un côté un peu trop répétitif, « Last dance » fait du bien au cœur et à l’âme. Le film est à la fois drôle, optimiste, émouvant et surprenant. C’est avec grand plaisir que l’on suit Germain dans ses pas de danse qui vont lui permettre de dépasser son chagrin et de montrer à sa famille qu’un âge avancé ne signifie pas arrêter de vivre.

    Le Bleu du Caftan.jpg3 étoiles. « Le Bleu du Caftan ». Halim et Mina sont mariés depuis de longues années. Ils tiennent un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé au Maroc. Le couple vit depuis le début de leur relation avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à traire et qu’il n’exprime que rarement dans la vapeur du hammam. La maladie de Mina et l’arrivée d’un apprenti aussi jeune que séduisant vont bouleverser cet équilibre acquis avec le temps.

    Dans sa première partie, le film souffre d’une lenteur excessive avec des scènes qui se répètent trop souvent. Malgré la beauté des tissus et de la manière de les coudre, l’ennui guette. Mais dans la seconde partie, quand la maladie de Mina s’aggrave, « Le Bleu du Caftan » prend une autre dimension. Les regards qui en disent long, l’économie du jeu des trois acteurs, leur sincérité, leur complicité éclatent à l’écran. Le « tiers » qui était vécu comme menaçant auparavant, devient alors un allié. Il va permettre aux trois protagonistes de trouver leur place dans une société marocaine patriarcale que la réalisatrice dénonce subtilement, à l’image de la magnifique et sensuelle scène de danse dans l’appartement ou de celles, dont la dernière courte mais tellement explicite, qui se déroulent dans le café.

    Toujours à l’affiche

    The Fabelmans.jpg5 étoiles. « The Fabelmans ». Passionné de cinéma depuis que ses parents l’ont emmené pour la première fois au cinéma voir « Sous le plus grand chapiteau du monde » (1952), Sammy Fabelman passe son temps avec une caméra à la main pour filmer sa famille, mais également mettre en scène de petits films de plus en plus sophistiqués avec les années qui passent avec ses sœurs ou ses camarades de classe. Encouragé par sa mère, artiste, mais moins par son père, brillant scientifique, qui ne voit dans la passion de Sammy qu’un hobby, le jeune homme va découvrir un jour par les images qu’ils tournent que la relation entre ses parents n’est loin pas celle qu’il imaginait.

    Inspiré directement des souvenirs d’enfance de Steven Spielberg, « The Fabelmans » est un film…fabuleux ! Toute la palette des émotions qui fait la magie du cinéma est présente grâce à des personnages, et à ceux qui les interprètent remarquablement, auxquels on s’attache dès la première seconde. Quel plaisir de découvrir au travers des yeux de Sammy enfant cette passion pour le cinéma qui ne le quittera plus et de le suivre avec la réalisation de films de plus en plus élaborés au fur et à mesure qu’il grandit. Et que dire de la découverte bouleversante qu’il fait sur ses parents en montant un de ses films ? « The Fabelmans », au même titre que « Babylon », est un très bel hommage pour le 7ème art par un de ses maîtres. A voir absolument !

    Babylon.jpg4 étoiles : « Babylon » retrace sur une dizaine d’années (1926-1935) la gigantesque évolution du cinéma à Los Angeles qui de muet deviendra parlant, ce qui ne sera pas sans conséquences pour de nombreuses vedettes des années 20.

    Pour illustrer ces années folles, le réalisateur Damien Chazelle emploie les gros moyens pendant trois heures. Et ça marche ! Difficile, en effet, de résister aux personnages (superbe distribution) plus excentriques les uns que les autres, aux décors d’un autre temps, aux costumes flamboyants, à la mise en scène virevoltante qui vous en met plein la vue (parfois un peu trop) et à la musique qui souligne à grand renfort de trompettes toute la démesure dont peut faire preuve Hollywood. Le tournage de plusieurs scènes (notamment la bataille, la larme ou encore la première scène parlante) rend un formidable hommage au monde du cinéma de ces années-là. C’est captivant, spectaculaire et jouissif. Si la tension baisse d’un cran quand l’histoire s’éloigne un peu trop de son univers cinématographique (le mafieux, par exemple, n’apporte pas grand-chose), il n’en demeure pas moins que « Babylon » est un film que les cinéphiles, mais pas seulement, ne manqueront pas d’aller voir.

    Caravage.jpg4 étoiles. « Caravage ». 1609. Accusé de meurtre, le Caravage a fui Rome et s’est réfugié à Naples. Soutenu par la puissante famille Colonna, Le Caravage tente d’obtenir la grâce de l’Eglise pour revenir à Rome. Avant de prendre sa décision, le Pape demande à un inquisiteur de mener une enquête sur le peintre dont l’art est certes jugé subversif par l’Eglise, mais ne laisse cependant pas indifférent certains des plus hauts dignitaires de cette dernière.

    Celles et ceux qui aiment la peinture du Caravage apprécieront sans doute également le film de Michele Placido qui grâce à la photographie, à la lumière, aux décors, aux costumes et à sa distribution rend magnifiquement hommage au génie du peintre qui a marqué l’histoire de l’art. Plongé dans un tableau géant du Caravage qui s’offre à ses yeux sur le grand écran, le spectateur découvre ou redécouvre à l’aide de nombreux flashbacks au service du récit, avec certes quelques libertés scénaristiques, la vie de cet homme qui vivait parmi le peuple, faisait preuve d’une grande liberté de pensée et appréciait les corps à corps avec les hommes et les femmes, mais également avec ses poings et son épée.

    Divertimento.jpg3 étoiles. « Divertimento ». Inspiré de l’histoire vraie de Zahia Ziouani et de sa sœur jumelle Fettouma, « Divertimento » raconte le destin exceptionnel de ses deux femmes qui vont devenir respectivement cheffe d’orchestre (seulement 6% des chef-fe-s d’orchestre sont des femmes) et violoncelliste professionnelle. Des origines algériennes, vivre en banlieue ou encore être une femme dans les années 90 ne sont pas des obstacles infranchissables quand la passion, la détermination, le courage et l’envie de créer un orchestre vous animent au plus profond de vous-même.

    Porté par une belle distribution et la musique des plus grands compositeurs, « Divertimento » se joue des clichés en mettant au premier plan tout particulièrement la détermination et la passion de Zahia qui emportent tout sur leur passage surmontant ainsi les obstacles sexistes et socioculturels. Cette success-story est à l’image du Boléro de Ravel qui occupe une place importante dans le film :  ça prend un peu de temps à démarrer, ça n’évite pas les répétitions, au sens propre et figuré, et ça va crescendo.

    Avatar 2.jpg2 étoiles. « Avatar : La Voie de l’Eau ». 2169. La famille Sully s’est agrandie. Elle vit sereinement dans la forêt de Pandora jusqu’au jour où « ceux qui viennent des étoiles » font leur retour et forcent Jake, Neytiri et leurs enfants à s’enfuir pour sauver leur peau. Ils trouvent refuge dans une autre partie de Pandora où c’est cette fois l’océan qui est roi, ce qui va leur demander une grande force d’adaptation pour trouver leur place parmi les habitants des lieux et dompter ce nouvel environnement aquatique.

    Ce deuxième opus d’Avatar tient toutes ses promesses au niveau formel. La prouesse technique est impressionnante et c’est visuellement un régal (à voir en 3D). Mais ce sont aussi les limites du film qui tourne par moment en rond (dans l’eau) avec les longueurs (3h12 !) qui en…découlent. Et puis, le scénario est simpliste, prévisible et s’appuie sur des grosses ficelles. Quant à la fin, on se croirait de retour dans « Titanic », elle est à l’image du film : elle en met plein la vue (et les oreilles), tire en longueur et procure peu d’émotions. Il y a une marge de progression certaine pour les 3 (!) suites prévues.

    Tar.jpg1 étoile. « Tar ». Lydia Tar est une cheffe d’orchestre renommée et une femme de pouvoir qui n’hésite pas à prendre des décisions et à écarter de son chemin celles et ceux qui lui font obstacle. Alors qu’elle prépare l’enregistrement très attendu de la 5ème symphonie de Gustav Mahler, Lydia va se retrouver dans la tourmente en raison d’un événement du passé qui refait surface, mais également de ses choix du moment qui ne vont pas plaire à tout le monde.

    Encensé par une bonne partie de la critique sans doute aveuglée par la performance de Cate Blanchett, certes excellente, « Tar » est une grande déception dès les premières minutes qui sont interminables avec son générique et une interview qui se veut hautement intellectuelle de la cheffe d’orchestre. On peine tout au long du film à s’intéresser à ce personnage de pouvoir antipathique. Et sa lente et longue descente aux enfers, le film dure 2h38, laisse complètement froid. Heureusement, les scènes consacrées à l’enregistrement de la symphonie apportent quelques moments de plaisir, mais c’est bien peu en regard des attentes qui sont déçues jusqu’à une fin complètement ratée.

    5 étoiles : à voir absolument, 4 étoiles : chaudement recommandé, 3 étoiles : ça vaut la peine, 2 étoiles : pas indispensable, 1 étoile : il y a mieux à faire, 0 étoile : à éviter

  • « The Fabelmans » est un film…fabuleux!

    The Fabelmans.jpg5 étoiles. « The Fabelmans ». Passionné de cinéma depuis que ses parents l’ont emmené pour la première fois au cinéma voir « Sous le plus grand chapiteau du monde » (1952), Sammy Fabelman passe son temps avec une caméra à la main pour filmer sa famille, mais également mettre en scène de petits films de plus en plus sophistiqués avec les années qui passent avec ses sœurs ou ses camarades de classe. Encouragé par sa mère, artiste, mais moins par son père, brillant scientifique, qui ne voit dans la passion de Sammy qu’un hobby, le jeune homme va découvrir un jour par les images qu’ils tournent que la relation entre ses parents n’est loin pas celle qu’il imaginait.

    Inspiré directement des souvenirs d’enfance de Steven Spielberg, « The Fabelmans » est un film…fabuleux ! Toute la palette des émotions qui fait la magie du cinéma est présente grâce à des personnages, et à ceux qui les interprètent remarquablement, auxquels on s’attache dès la première seconde. Quel plaisir de découvrir au travers des yeux de Sammy enfant cette passion pour le cinéma qui ne le quittera plus et de le suivre avec la réalisation de films de plus en plus élaborés au fur et à mesure qu’il grandit. Et que dire de la découverte bouleversante qu’il fait sur ses parents en montant un de ses films ? « The Fabelmans », au même titre que « Babylon », est un très bel hommage pour le 7ème art par un de ses maîtres. A voir absolument !

  • Lutter contre le surendettement et l'électoralisme

    Deux de mes interventions au cours des séances des 2 et 3 mars au Grand Conseil sur la loi pour lutter contre le surendettement et l'âge d'entrée en scolarité dans les écoles privées.

    2B9FB66A-3EB7-41E3-9247-A6D85EA77B00.jpegMesdames les députées, Messieurs les députés,

    Nul n’est à l’abri du surendettement et cette question n’est pas encore suffisamment reconnue dans le domaine de la politique sociale.

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il touche toutes les couches de la société. La typologie des personnes surendettées est très variée : des jeunes sans emploi ou très précaires, des personnes à bas revenu, des personnes âgées en manque de ressources ou encore des personnes qui ont vécu des événements particuliers tels que le chômage, un divorce, la maladie, par exemple.

    Le surendettement est lié à trois facteurs majeurs : l’assurance maladie, les impôts, ce qui, par ricochet a des effets sur les finances publiques, et le loyer.

    Les personnes endettées renoncent à se faire soigner, peuvent se trouver en difficulté pour payer leur loyer et également pour trouver un emploi. Ce projet de loi a pour but de briser ce cercle infernal en offrant une base légale suffisante pour traiter plus efficacement cette question qui, heureusement, fait déjà l’objet de mesures, comme les différentes auditions l’ont montré.

    Mais il s’agit d’aller encore plus loin en renforçant la prévention sur le surendettement et en coordonnant l’action publique pour le désendettement.

    A ce titre, il est primordial d’agir le plus rapidement possible, d’avoir des indicateurs précis liés au surendettement et d’inclure largement les communes dont le rôle de proximité avec la population est essentiel.

    Les 4 axes proposés par ce projet de loi (1), à savoir l’identification des causes structurelles du surendettement, la prévention et la sensibilisation, la détection précoce et le conseil et soutien à l’assainissement de la situation financière et au désendettement vont dans ce sens.

    La prévention et la détection précoces sont extrêmement importantes, car les personnes endettées attendent trop longtemps pour demander de l’aide : le manque de compétences dans la gestion de ses finances est également une raison du surendettement. Le soutien aux associations spécialisées dans les questions du désendettement prévu par la loi est dès lors essentiel, tout comme celui de l’Etat qui a un rôle à jouer en tant que créancier.

    En effet, dans une situation de surendettement, les deux dettes principales sont celles liées aux impôts et aux assurances maladie. Concernant les impôts, les conditions actuelles pour une remise d’impôt sont très strictes et exigent le dénuement. Avec cette nouvelle loi, plus besoin d’être mis « à nu » pour obtenir une remise totale ou partielle de l’impôt dû, du rappel d’impôt, de l’amende infligée suite à une contravention, des intérêts et des frais si leur paiement intégral frappe trop lourdement le contribuable en raison de circonstances particulières indépendantes de sa volonté, telles que charge exceptionnelle d’entretien de famille, chômage, ou circonstances particulières indépendantes de sa volonté comme une charge exceptionnelle d’entretien de famille, le chômage, la maladie, un accident, des pertes importantes ou d’autres motifs graves. Cette remise pourra être accordée à un contribuable engagé dans un processus d’assainissement ou de désendettement.

    Avec cette loi, le Département des finances aura donc un plus large pouvoir d’appréciation pour accorder des remises d’impôts, ce que les Vertes et les Verts saluent tout particulièrement.

    P.S. Seule l'UDC s'est opposée à cette loi.

    (1) PL 13063A - sur la prévention et la lutte contre le surendettement (LPLS) (J 4 12) (ge.ch)

    74202531-BAEF-429D-BD08-6E21308A0D69.jpegMesdames les députées, Messieurs les députés,

    Discuter de ce projet de loi (1), et d’ailleurs de n’importe quel projet de loi, sans un passage en commission est problématique à plus d’un titre, le premier, et non des moindres, étant qu’il empêche l’audition du département et que l’on devra se contenter des propos de la magistrate en fin de débat sans pouvoir lui poser de questions.

    D’un point de vue démocratique, c’est inadmissible. Et ça l’est d’autant plus quand on lit dans la presse d’hier que la procédure de consultation est en cours et que, par conséquent, la question de l’accueil des enfants avant 4 ans reste encore ouverte.

    La période électorale dans laquelle nous nous trouvons ne devrait pas être une raison suffisante pour vouloir cour circuiter le processus en cours avec un projet de loi sans passer par la case commission.

    Ce procédé est d’autant plus choquant que, sans ledit passage, qui va répondre, notamment, aux questions suivantes ?

    1) Sachant que le concordat Harmos est en vigueur depuis 2012 et qu’il fixe pour tous les cantons l’entrée de la scolarité obligatoire pour les enfants qui ont 4 ans révolus au 31 juillet, qu’en est-il de la pratique dans les autres cantons concernant l’âge minimum d’entrée dans les écoles privées ? Genève est-elle une exception, une Genferei supplémentaire que les mêmes qui ont voté hier l’urgence sur ce projet de loi dénoncent à longueur d’année ?

    2) Combien coûte en moyenne l’écolage pour une année en école privée à cet âge et son corollaire, à savoir cette solution n’est-elle pas réservée uniquement aux familles qui peuvent se le permettre ?

    3) Sachant que la première primaire est obligatoire, qu’advient-il de ces enfants quand ils arrivent à l’école dans le système publique après avoir fait déjà une année scolaire ? Sont-ils nombreux à demander un saut de classe à la fin de ladite année scolaire ? Et si oui, quelles en sont les implications pour le département ?

    4) Combien d’élèves nés entre le 1er août et le 31 décembre ont-ils été accueillis dans les écoles privées à chaque rentrée scolaire depuis 2012 ?

    5) Quelles conséquences le changement Harmos qui a ramené la date d’entrée en scolarité en première primaire du 31 octobre au 31 juillet a-t-il eu comme conséquence pour les institutions de la petite enfance ?

    A la lecture de ces questions, dont la liste n’est pas exhaustive, il apparaît plus qu’évident qu’un renvoi en commission est essentiel. Les Vertes et les Verts demandent par conséquent ce renvoi. La députation verte est ouverte à la discussion sur ce projet de loi en commission, mais n’aurait d’autre choix que de refuser l’entrée en matière si la majorité de ce parlement devait faire le forcing avec un vote sur le siège. 

    P.S. La majorité de droite a refusé le renvoi en commission, mais le Conseil d'Etat n'ayant pas demandé le troisième débat, ce point devrait être rediscuté lors de la prochaine session.

    (1) PL 13259 - modifiant la loi sur l’accueil préscolaire (LAPr) (J 6 28) (Pour permettre aux écoles privées d’accueillir les enfants dès 3 ans et d’offrir ainsi une offre complémentaire) (ge.ch)