L’amerrissage d’un Airbus A320 sur l’Hudson en plein New-York en janvier 2009 avec 155 passagers à son bord et…155 survivants avait fait sensation. Un véritable miracle qui, pourtant, à y regarder de plus près, est avant tout un exploit humain hors du commun qui va d’ailleurs au-delà du pilote, même si celui-ci joue bien évidemment un rôle central.
C’est cet aspect de ce fait divers heureux que privilégie un Clint Eastwood inspiré. « Sully » est avant tout une aventure humaine qui montre aussi l’autre côté du décor, à savoir l’enquête ouverte sur le commandant de bord pour savoir s’il n’aurait pas dû privilégier d’autres options que l’amerrissage et ainsi sauver aussi l’appareil. Dans le rôle de « Sully », Tom Hanks est très convaincant. Il exprime avec peu de mots tous les tourments qui assaillent cet homme qui vient de réaliser quelque chose de fort, peut-être de trop fort. Du grand art.
Le film mêle très habilement, grâce à un excellent montage et une mise en scène au cordeau, le côté spectaculaire et à grand suspense du film, alors qu’on connaît la fin dès le début du film, la tension est à son comble jusqu’aux dernières minutes, avec celui beaucoup plus intimiste des remises en question du commandant et de l’enquête. « Sully » fait passer le spectateur par toutes les émotions, peur, pleurs, rage, soupir, sourires, et c’est un vrai plaisir à ne pas bouder.
5 étoiles. « Sully ». ARTE, dimanche 9 novembre, 21h00.
Paris. 1934. Madeleine Verdier est une jeune et jolie actrice sans le sou. Elle est contrainte de partager un appartement avec son amie Pauline, avocate de son âge au chômage. Alors qu’elles sont menacées d’être expulsées par le propriétaire pour ne pas avoir payé plusieurs loyers, Madeleine est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Mises sous les lumières des projecteurs au cours d’un procès à rebondissements où Madeleine est brillamment défendue par Pauline, les deux jeunes femmes deviennent des célébrités. Mais leur gloire ne tient qu’à un fil…
Librement adapté d’une pièce de théâtre de 1934, le film du prolifique François Ozon est une comédie enlevée et d’une grande modernité, les années 30 étant un miroir de notre époque. Si l’on excepte un début un brin poussif, le rythme est vif et les scènes, théâtrales dans le bon sens du terme, s’enchaînent grâce à une distribution impeccable. Les actrices et acteurs surjouent juste ce qu’il faut pour donner à cette comédie un ton délicieusement décalé, malicieux, ironique et amoral. C’est le plus souvent drôle et jouissif. Un bon moment.
4 étoiles. « Mon Crime ». France 2, dimanche 9 novembre, 21h10.
Alors qu’elle rentre chez elle à moto, Mia est contrainte de se réfugier dans une brasserie en raison d’une pluie diluvienne. Peu de temps après son arrivée, des terroristes font irruption dans le restaurant et tirent sur tout ce qui bouge. Cachée sous une table, elle en réchappe miraculeusement. Après s’être éloignée trois mois chez sa mère, Mia revient à Paris. Elle ne se souvient plus de rien. Elle décide alors de retourner sur les lieux du drame. Grâce à la rencontre d’autres rescapés, à son obstination et son courage, elle va, non sans mal et avec quelques surprises à la clé, reconstituer le fil des événements.
Avec un tel sujet, « Revoir Paris » aurait pu facilement tomber dans le sensationnalisme. Il n’en est absolument rien, à l’image de l’attaque terroriste qui ne fait pas dans la surenchère. Elle permet toutefois de comprendre ce que vit Mia à ce moment-là et pourquoi il est si difficile de se reconstruire quand on a vécu quelque chose d’aussi traumatisant. Si Mia est au centre de l’intrigue, le film décrit également avec justesse d’autres personnages impactés directement ou indirectement, dont le compagnon de Mia, par cette tragédie. Subtil, sensible, profondément humain, « Revoir Paris », porté par Virginie Efira une fois de plus impeccable, est un très beau film sur la résilience.
4 étoiles. « Revoir Paris ». RTS 1, lundi 10 novembre, 20h40.
Succès surprise mérité de l’été 2013, les quatre magiciens/cambrioleurs reprennent donc du service (premier épisode à voir juste après à 23h20 alors que le troisième sort tout prochainement sur les écrans) en s’attaquant à un as de la technologie à la tête d’une organisation criminelle. Cet homme d’affaire a toutefois toujours un coup d’avance sur les 4 magiciens et va les entraîner dans un piège et les spectateurs avec.
L’intrigue à tiroirs et aux rebondissements multiples aussi invraisemblables les uns que les autres est en effet un simple prétexte à mettre en scène des numéros de magie finalement trop rares et qui tirent parfois en longueur. Certes, on ne s’ennuie pas vraiment, il y a tout de même quelques scènes réussies et un peu d’humour, mais on peine vraiment à comprendre où les scénaristes veulent en venir et la révélation finale tombe complètement à plat. On y perd petit à petit toutes ses illusions, ce qui est tout de même un comble pour un film qui met la magie au centre.
2 étoiles. « Insaisissables 2 ». M6, mercredi 12 novembre, 21h10.
Suite au décès brutal de sa sœur dont il est très proche, David, 24 ans, se retrouve en charge de sa nièce de 7 ans, car mis à part une grand-tante vieillissante, la petite Amanda ne peut compter que sur son oncle. Ce dernier sera-t-il capable non seulement de faire face à ce défi de devenir « père » malgré lui, mais aussi de surmonter et de faire surmonter à sa nièce la perte de l’être cher ?
« Amanda » est un film sur la construction et la reconstruction. Construction d’une relation entre un jeune adulte qui se cherche encore et une enfant qui voit son monde s’écrouler en une nuit, et reconstruction après un deuil d’une grande brutalité. La relation entre Amanda et David est donc au cœur du film. Il est dès lors essentiel qu’elle fonctionne à l’écran. Tel est bien le cas grâce à Isaure Multrier qui joue, selon le vœu du réalisateur Mikhaël Hers, une Amanda « très juvénile et poupon, mais avec un petit côté adulte ». Et bien sûr grâce à Vincent Lacoste à qui le réalisateur a confié le rôle car « son visage, sa façon de parler, sa douceur, sa grâce, sa beauté un peu gauche » étaient d’indéniables atouts pour jouer David et on ne peut que lui donner raison. Malgré quelques petites longueurs par-ci, par-là et une fin un peu trop démonstrative, « Amanda » est un film plein de douceur, de bienveillance, de justesse et de délicatesse. En un mot, émouvant.
4 étoiles. « Amanda ». ARTE, jeudi 13 novembre, 20h55.
Milann a de la peine à prendre sa vie en main. Il vit de petits boulots et est hébergé par son ami d'enfance. Après une altercation avec une cliente dans un supermarché où il est caissier, Milann est condamné à une peine de deux mois de travaux d’intérêts généraux dans une maison de retraite. Un cauchemar pour quelqu’un qui ne supporte pas les personnes âgées. Il va enchainer les maladresses avant de petit à petit se faire adopter par une bande de sept pensionnaires qui va non seulement le faire mûrir, mais également lui donner le goût du risque pour lutter contre la direction corrompue de l’établissement.
« Maison de retraite » fait partie de ces films dont on n’attend rien et, parfois, on est surpris en bien. Tel est le cas avec « Maison de retraite » : le rythme est soutenu de bout en bout et rires et émotions sont bien présents. Et puis, retrouver autant de « vieilles gloires » du cinéma français fait également plaisir. Alors, certes, ce n’est pas un chef d’œuvre, le scénario est souvent prévisible et les sept pensionnaires sont bien trop en forme pour être dans une maison de retraite, mais la sauce prend pour passer un bon moment.
3 étoiles. « Maison de Retraite ». RTS 1, samedi 15 novembre, 21h05.
5 étoiles : à voir absolument, 4 étoiles : chaudement recommandé, 3 étoiles : ça vaut la peine, 2 étoiles : pas indispensable, 1 étoile : il y a mieux à faire
4 étoiles. « La Venue de l’Avenir ». Une trentaine de personnes qui ont la même aïeule, née en 1874, vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis 1944 et le terrain qui l’entoure. Quatre cousins (très) éloignés sont chargés d’en faire l’état des lieux. Ils vont découvrir dans cette vieille demeure des trésors cachés qui vont petit à petit les guider sur les pas d’Adèle qui a quitté sa Normandie natale à 21 ans pour se rendre à Paris au moment où la capitale est en pleine révolution industrielle et culturelle.
3 étoiles. « Les Quatre Fantastiques ». New-York. 1964. Reed et Susan qui sont en couple, Johnny le frère de cette dernière et Ben sont les Quatre Fantastiques. Ils ont développé des pouvoirs surhumains après une mission spatiale. Ils sont les protecteurs de la Terre. Ils vont devoir affronter Galactus, un dieu surpuissant condamné à une faim éternelle et contraint de dévorer des planètes pour survivre. Sa prochaine proie est la Terre. Elle sera toutefois épargnée si Reed et Susan lui remettent leur bébé à naître. Ils refusent ce marché. La Terre est dès lors gravement en danger et les quatre héros vont devoir faire preuve de courage et d’intelligence pour sauver la planète.
5 étoiles. « En fanfare ». Thibault est un chef d’orchestre de renommée mondiale qui voyage à travers le monde jusqu’au jour où la maladie le rattrape. Une greffe de moëlle d’un membre de sa famille pourrait le sauver. C’est dans ces circonstances que Thibault apprend qu’il a été adopté et qu’il a un frère, Jimmy, qui est employé dans une cantine scolaire. En apparence, tout les sépare, sauf l’amour de la musique puisque Jimmy joue du trombone dans une fanfare. Cette passion commune sera-t-elle toutefois suffisante pour rapprocher deux frères qui ont un connu un destin si différent depuis l’enfance ?
4 étoiles. « 13 jours, 13 nuits ». Le film raconte l’opération d’évacuation réelle organisée par le commandant Mohamed Bida, un policier en poste à l’ambassade de France à Kaboul, en août 2021 alors que les Talibans prennent d’assaut la capitale et s’emparent du pouvoir. Au milieu du chaos, des milliers d’afghans tentent de se réfugier à l’intérieur de l’ambassade. Pris au piège avec ses hommes et les fugitifs, le commandant tente une négociation de la dernière chance avec les Talibans pour organiser un convoi jusqu’à l’aéroport et quitter Kaboul avant qu’il ne soit trop tard.
4 étoiles. « Enzo ». Sur les hauteurs de Marseille, Enzo, 16 ans, vit dans une belle villa avec piscine et une vue magnifique sur la mer. Il est apprenti maçon au grand dam de ses parents qui s’inquiètent pour lui. Ils auraient souhaité qu’il fasse des études, comme son grand frère. Mais Enzo ne veut pas suivre ce modèle. Il cherche sa place en multipliant les provocations à la maison, mais également sur son lieu de travail où il se rapproche petit à petit de Vlad, un collègue ukrainien de dix ans son aîné.
4 étoiles. « En Première Ligne ». Floria est infirmière. Elle travaille à flux tendu dans un hôpital chroniquement en sous-effectif. Un jour, à la prise de son service, elle apprend qu’une de ses collègues est malade. Elle ne sera pas remplacée rendant ainsi encore plus compliqué que d’habitude son travail. Cette difficulté ne va toutefois pas l’empêcher d’apporter à chacun de ses patients humanité et chaleur. Mais au fil des heures, les demandes se font de plus en plus pressantes et, malgré son professionnalisme, la situation commence dangereusement à lui échapper.
3 étoiles. « Rapaces ». Samuel est journaliste dans un magazine spécialisé dans les faits divers. Il investigue sur le meurtre d’une jeune femme attaquée à l’acide avec l’aide de sa fille qui fait un stage au journal pour se rapprocher de lui. L’enquête piétinant, la rédactrice en chef lui ordonne de lâcher l’affaire. Mais Samuel ne l’entend pas de cette oreille et poursuit malgré tout ses investigations. Il découvre alors des similitudes troublantes avec le meurtre d’une autre femme quelques années auparavant qui vont le mettre dans une situation dangereuse.
3 étoiles. « Le Répondeur ». Baptiste n’arrive pas à vivre de son talent d’imitateur. Un jour, après avoir donné son spectacle, il est approché par Pierre Chozène, romancier célèbre. Ce dernier a besoin de calme pour écrire son prochain livre, mais n’arrive pas à le trouver en raison d’appels incessants de sa fille, de son éditeur ou encore de son ex-femme. Il propose alors à Baptiste de devenir son « répondeur » en se faisant passer pour lui au téléphone grâce à son talent d’imitateur. Peu à peu, celui-ci prend son rôle très au sérieux et développe son personnage.
2 étoiles. « F1 ». Sonny Hayes avait tout pour devenir un pilote de Formule 1 de légende dans les années 90. Mais un terrible accident a mis fin brutalement à sa carrière. Trente ans plus tard, il vit des cachets qu’il gagne dans des courses de seconde zone jusqu’au jour où il est contacté par le patron d’une écurie de F1 en faillite. Ce dernier le convainc de rejoindre son équipe pour la sauver et prouver qu’il est toujours le meilleur. Mais c’est sans compter avec son jeune coéquipier qui n’entend pas se laisser faire par « le vieil homme ».
2 étoiles. « Mission : Impossible, The Final Reckoning ». Suite de l’opus précédent, l'intrigue se déroule deux mois après qu'Ethan Hunt a réussi à récupérer la clé cruciforme, objet indispensable pour trouver le code source de l'intelligence artificielle, appelée « l'Entité », qui se trouve dans le sous-marin russe le Sébastopol, disparu en mer. Pour le retrouver, et ainsi éviter que « L’Entité » ne tombe entre les mains de son ennemi juré Gabriel qui veut rebâtir le monde à son image, Hunt et son équipe se lancent dans une mission des plus dangereuse.
4 étoiles. « 13 jours, 13 nuits ». Le film raconte l’opération d’évacuation réelle organisée par le commandant Mohamed Bida, un policier en poste à l’ambassade de France à Kaboul, en août 2021 alors que les Talibans prennent d’assaut la capitale et s’emparent du pouvoir. Au milieu du chaos, des milliers d’afghans tentent de se réfugier à l’intérieur de l’ambassade. Pris au piège avec ses hommes et les fugitifs, le commandant tente une négociation de la dernière chance avec les Talibans pour organiser un convoi jusqu’à l’aéroport et quitter Kaboul avant qu’il ne soit trop tard.
4 étoiles. « Enzo ». Sur les hauteurs de Marseille, Enzo, 16 ans, vit dans une belle villa avec piscine et une vue magnifique sur la mer. Il est apprenti maçon au grand dam de ses parents qui s’inquiètent pour lui. Ils auraient souhaité qu’il fasse des études, comme son grand frère. Mais Enzo ne veut pas suivre ce modèle. Il cherche sa place en multipliant les provocations à la maison, mais également sur son lieu de travail où il se rapproche petit à petit de Vlad, un collègue ukrainien de dix ans son aîné.
4 étoiles. « En Première Ligne ». Floria est infirmière. Elle travaille à flux tendu dans un hôpital chroniquement en sous-effectif. Un jour, à la prise de son service, elle apprend qu’une de ses collègues est malade. Elle ne sera pas remplacée rendant ainsi encore plus compliqué que d’habitude son travail. Cette difficulté ne va toutefois pas l’empêcher d’apporter à chacun de ses patients humanité et chaleur. Mais au fil des heures, les demandes se font de plus en plus pressantes et, malgré son professionnalisme, la situation commence dangereusement à lui échapper.
3 étoiles. « Rapaces ». Samuel est journaliste dans un magazine spécialisé dans les faits divers. Il investigue sur le meurtre d’une jeune femme attaquée à l’acide avec l’aide de sa fille qui fait un stage au journal pour se rapprocher de lui. L’enquête piétinant, la rédactrice en chef lui ordonne de lâcher l’affaire. Mais Samuel ne l’entend pas de cette oreille et poursuit malgré tout ses investigations. Il découvre alors des similitudes troublantes avec le meurtre d’une autre femme quelques années auparavant qui vont le mettre dans une situation dangereuse.
3 étoiles. « Le Répondeur ». Baptiste n’arrive pas à vivre de son talent d’imitateur. Un jour, après avoir donné son spectacle, il est approché par Pierre Chozène, romancier célèbre. Ce dernier a besoin de calme pour écrire son prochain livre, mais n’arrive pas à le trouver en raison d’appels incessants de sa fille, de son éditeur ou encore de son ex-femme. Il propose alors à Baptiste de devenir son « répondeur » en se faisant passer pour lui au téléphone grâce à son talent d’imitateur. Peu à peu, celui-ci prend son rôle très au sérieux et développe son personnage.
2 étoiles. « F1 ». Sonny Hayes avait tout pour devenir un pilote de Formule 1 de légende dans les années 90. Mais un terrible accident a mis fin brutalement à sa carrière. Trente ans plus tard, il vit des cachets qu’il gagne dans des courses de seconde zone jusqu’au jour où il est contacté par le patron d’une écurie de F1 en faillite. Ce dernier le convainc de rejoindre son équipe pour la sauver et prouver qu’il est toujours le meilleur. Mais c’est sans compter avec son jeune coéquipier qui n’entend pas se laisser faire par « le vieil homme ».
2 étoiles. « Mission : Impossible, The Final Reckoning ». Suite de l’opus précédent, l'intrigue se déroule deux mois après qu'Ethan Hunt a réussi à récupérer la clé cruciforme, objet indispensable pour trouver le code source de l'intelligence artificielle, appelée « l'Entité », qui se trouve dans le sous-marin russe le Sébastopol, disparu en mer. Pour le retrouver, et ainsi éviter que « L’Entité » ne tombe entre les mains de son ennemi juré Gabriel qui veut rebâtir le monde à son image, Hunt et son équipe se lancent dans une mission des plus dangereuse.