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bonn(y)dée - Page 19

  • Des places vélos pour...les vélos!

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    Au mois de décembre (1), j’ai interpellé le Conseil d’Etat en lui demandant si les scooters et les motos stationnés sur des cases de stationnement clairement définies pour les cycles étaient sanctionnés ?

    Il m’a été répondu que « si les cases de stationnement sont clairement indiquées comme étant destinées aux vélos par un signal vertical ou du marquage, les motocycles et scooters s'y garant peuvent effectivement être sanctionnés. Le contrôle du stationnement est principalement du ressort de la Fondation des parkings et des polices municipales. »

    Commentaire : apparemment, la Fondation des parkings et les polices municipales doivent ignorer cette loi ou ne pas souhaiter l’appliquer…

    Dans la même interpellation et le même état d’esprit, j’ai demandé si en l’absence d’inscription spécifique, les places de stationnement deux-roues sont accessibles à tous les deux-roues (motorisés ou non, tels que scooters, motos, vélos, vélos électriques ou cargos), y compris quand des épingles à vélos y sont installées ?

    Il m’a été répondu que « sur des cases de stationnement sur la chaussée ne mentionnant pas clairement qu'elles sont destinées à des cycles, même en présence d'épingles ou de structures métalliques, les motocycles et scooters ont le droit de s'y garer. »

    Commentaire : sachant que les épingles sont installées pour éviter les vols des vélos, elles sont pourtant trop souvent inutilisables en raison de la place prise par les motos et les scooters parqués entre elles !  

    En conclusion, il conviendrait, d’une part, de faire respecter la loi concernant les places clairement indiquées comme étant destinées aux vélos et, d’autre part, de les augmenter très significativement afin que les épingles puissent être utilisées par ceux pour lesquelles elles sont destinées : les vélos !

    (1) QUE 1827A - Réponse du Conseil d’Etat à la question écrite urgente de Didier Bonny : Stationnement des deux-roues motorisés sur les places vélos

  • Du grand au petit écran : « J’accuse », « Invisible Man », « Epouse-moi mon pote »

    J'accuse.jpgPendant les 12 années qu’elle dura, à cheval entre le 19ème et le 20ème siècle, l’Affaire Dreyfus déchira la France et au-delà. Cet immense scandale mêle erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. Le colonel Picquart, un antisémite par tradition plutôt que par conviction, comme on pouvait facilement l’être à cette époque, occupe la place centrale du film. C’est lui qui, au gré des circonstances, va sauver le capitaine Dreyfus en se muant tout d’abord en détective, puis en dénonciateur en mettant en danger sa carrière et sa réputation au nom de la justice.

    Le film démarre très fort avec la scène magistrale de la dégradation du capitaine Dreyfus qui fait froid dans le dos. Mais après cette entrée en matière époustouflante, « J’accuse » baisse de rythme et l’ennui n’est pas loin. Mais, dans sa seconde partie, au moment où le colonel Picquart découvre que le capitaine Dreyfus a été condamné à tort pour trahison, le film s’accélère et devient bien plus passionnant. Les rebondissements sont nombreux et le sort du colonel Picquart et du capitaine Dreyfus, victimes d’une armée qui est prête à tout pour ne pas se remettre en question, tiennent en haleine jusqu’à la fin. Très bien joué, soigneusement reconstitué, les décors et les costumes sont superbes, parfaitement mis en scène et en lumière, « J’accuse » est incontestablement un bon film. Il lui manque toutefois un peu de folie et de l’émotion pour en faire un tout grand film.

    Inédit. 3 étoiles. « J’accuse ». RTS 1, lundi 16 janvier, 20h35.

    IMG_8030.jpgCecilia partage une vie aisée avec un brillant et riche scientifique au comportement très possessif. Ne supportant plus son attitude, elle s’enfuit en demandant de l’aide à sa sœur. Peu de temps après, son beau-frère lui apprend que son mari s’est suicidé. Il lui laisse une part de son immense fortune à condition qu’elle respecte certaines conditions, comme celle de ne pas enfreindre la loi, ce qui va devenir de plus en plus compliqué au fur et à mesure que Cecilia prend conscience qu’elle est harcelée par quelqu’un d’invisible et qui s’attaque à son entourage. Mais comment faire croire une chose pareille sans perdre la raison et passer pour une folle ?

    Le suspense est à son comble dès le début et, à l’exception d’un petit coup de mou après cette entrée en matière tonitruante, il ne se dément pas jusqu’à une fin qui est la synthèse de plusieurs scènes marquantes du film. Porté par Elisabeth Moss littéralement habitée par son rôle et par une mise en scène qui tient le spectateur en haleine en lui donnant des frissons, « Invisible Man » ravira par conséquent les fans de thriller fantastique avec une bonne dose d’épouvante.

    Inédit. 4 étoiles. « Invisible Man ». RTS 1, samedi 21 janvier, 22h40.

    Epouse-moi mon pote.jpgYassine, jeune étudiant marocain, fait la fierté de sa famille qui s’est cotisée pour qu’il puisse faire des études à Paris. Suite à un malheureux concours de circonstances, Yassine rate son examen et se retrouve dès lors sans statut légal. Pour remédier à cette situation, il se marie avec son meilleur ami Frédéric, pourtant déjà en couple avec sa copine. Soupçonné par un fonctionnaire d’avoir fait un mariage blanc, ils vont alors devoir s’inventer une vraie vie de couple homosexuel pour lui faire croire que leur histoire est vraie.

    Pas difficile d’imaginer à partir de ce synopsis que les quiproquos et les situations loufoques vont s’enchaîner avec de nombreux gags parfois très drôles. Ce n’est certes pas un humour subtil, les clichés sont légions et l’histoire est cousue de fil blanc. Pour ce genre de comédie, plus les traits sont grossiers (à ne pas confondre avec la vulgarité dont le film est pratiquement dépourvu) et plus ça fonctionne. Alors oui, bien sûr, avec cet esprit les gays, mais aussi les immigrés, les aveugles, les obèses, les riches émirs du Qatar, etc., sont outrancièrement caricaturés, mais pas de quoi toutefois crier à l’homophobie. Au final, « Epouse-moi mon pote » est un film qui tient ses promesses : stupide et drôle.

    2 étoiles. « Epouse-moi mon pote ». M6, vendredi 20 janvier, 21h10.

    5 étoiles : à voir absolument, 4 étoiles : chaudement recommandé, 3 étoiles : ça vaut la peine, 2 étoiles : pas indispensable, 1 étoile : il y a mieux à faire, 0 étoile : à éviter

  • 2023, année cruciale pour la cohésion sociale

    La rentrée politique va de pair avec la rentrée scolaire! Après cette pause, les événements vont rapidement s'accélérer avec en point de mire les élections cantonales du 2 avril prochain. Parmi les thèmes de la campagne, la cohésion sociale occupera forcément une place importante. A ce propos, vous trouverez ci-dessous l'intervention que j'ai faite le 15 décembre dernier dans le cadre du vote du budget 2023.

    Photo DB3.jpgMesdames les députées, Messieurs les députés,

    L’année 2023 s’annonce cruciale pour la cohésion sociale de notre canton. Relevons quelques-uns des enjeux :

    • sortie de la crise COVID,
    • guerre en Ukraine avec la poursuite de l’accueil des réfugiés,
    • augmentation du nombre des demandes d’asile,
    • arrivée importante de réfugiés mineurs non accompagnés qu’il convient d’accueillir de manière digne pour éviter le drame connu il y a peu,
    • forte augmentation des primes des assurances maladie et son corollaire, une augmentation des subsides à l’assurance maladie de 32 millions de francs,
    • augmentation du nombre de places pour les personnes en situation de handicap, même s’il faudrait encore davantage de moyens pour toutes ces personnes qui vivent à domicile et qui ont besoin d’une meilleure accessibilité à tous les nouveaux : scolaire, professionnel, logement, mobilité pour ne citer que certains d’entre eux,
    • poursuite du soutien individuel aux personnes âgées et/ou en situation d’invalidité,
    • inflation la plus importante connue depuis longtemps avec comme conséquence une baisse du pouvoir d’achat, tout particulièrement dommageable pour les bas salaires à qui les mêmes partis qui ont refusé le budget en commission se sont pourtant attaqués hier au Conseil national en soutenant une motion qui veut supprimer le salaire minimum largement soutenu par le peuple genevois. Cette décision aura comme conséquence une augmentation des demandes d’aide sociale et des demandes d’aide sur le plan alimentaire, par exemple. Un bel autogoal ! Le PLR, l’UDC et le PDC ont la mémoire courte, les files d’attente pour se nourrir ne datent pourtant pas de si longtemps !

    Tous ces enjeux, et la liste n’est pas exhaustive, ont un coût. C’est la raison pour laquelle le vote de ce budget est indispensable afin que cette politique publique, ô combien importante, puisse répondre à ses objectifs en 2023 ! Bien évidemment, les Vertes et les Verts la voteront.