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  • Du grand au petit écran : « J’accuse », « Invisible Man », « Epouse-moi mon pote »

    J'accuse.jpgPendant les 12 années qu’elle dura, à cheval entre le 19ème et le 20ème siècle, l’Affaire Dreyfus déchira la France et au-delà. Cet immense scandale mêle erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. Le colonel Picquart, un antisémite par tradition plutôt que par conviction, comme on pouvait facilement l’être à cette époque, occupe la place centrale du film. C’est lui qui, au gré des circonstances, va sauver le capitaine Dreyfus en se muant tout d’abord en détective, puis en dénonciateur en mettant en danger sa carrière et sa réputation au nom de la justice.

    Le film démarre très fort avec la scène magistrale de la dégradation du capitaine Dreyfus qui fait froid dans le dos. Mais après cette entrée en matière époustouflante, « J’accuse » baisse de rythme et l’ennui n’est pas loin. Mais, dans sa seconde partie, au moment où le colonel Picquart découvre que le capitaine Dreyfus a été condamné à tort pour trahison, le film s’accélère et devient bien plus passionnant. Les rebondissements sont nombreux et le sort du colonel Picquart et du capitaine Dreyfus, victimes d’une armée qui est prête à tout pour ne pas se remettre en question, tiennent en haleine jusqu’à la fin. Très bien joué, soigneusement reconstitué, les décors et les costumes sont superbes, parfaitement mis en scène et en lumière, « J’accuse » est incontestablement un bon film. Il lui manque toutefois un peu de folie et de l’émotion pour en faire un tout grand film.

    Inédit. 3 étoiles. « J’accuse ». RTS 1, lundi 16 janvier, 20h35.

    IMG_8030.jpgCecilia partage une vie aisée avec un brillant et riche scientifique au comportement très possessif. Ne supportant plus son attitude, elle s’enfuit en demandant de l’aide à sa sœur. Peu de temps après, son beau-frère lui apprend que son mari s’est suicidé. Il lui laisse une part de son immense fortune à condition qu’elle respecte certaines conditions, comme celle de ne pas enfreindre la loi, ce qui va devenir de plus en plus compliqué au fur et à mesure que Cecilia prend conscience qu’elle est harcelée par quelqu’un d’invisible et qui s’attaque à son entourage. Mais comment faire croire une chose pareille sans perdre la raison et passer pour une folle ?

    Le suspense est à son comble dès le début et, à l’exception d’un petit coup de mou après cette entrée en matière tonitruante, il ne se dément pas jusqu’à une fin qui est la synthèse de plusieurs scènes marquantes du film. Porté par Elisabeth Moss littéralement habitée par son rôle et par une mise en scène qui tient le spectateur en haleine en lui donnant des frissons, « Invisible Man » ravira par conséquent les fans de thriller fantastique avec une bonne dose d’épouvante.

    Inédit. 4 étoiles. « Invisible Man ». RTS 1, samedi 21 janvier, 22h40.

    Epouse-moi mon pote.jpgYassine, jeune étudiant marocain, fait la fierté de sa famille qui s’est cotisée pour qu’il puisse faire des études à Paris. Suite à un malheureux concours de circonstances, Yassine rate son examen et se retrouve dès lors sans statut légal. Pour remédier à cette situation, il se marie avec son meilleur ami Frédéric, pourtant déjà en couple avec sa copine. Soupçonné par un fonctionnaire d’avoir fait un mariage blanc, ils vont alors devoir s’inventer une vraie vie de couple homosexuel pour lui faire croire que leur histoire est vraie.

    Pas difficile d’imaginer à partir de ce synopsis que les quiproquos et les situations loufoques vont s’enchaîner avec de nombreux gags parfois très drôles. Ce n’est certes pas un humour subtil, les clichés sont légions et l’histoire est cousue de fil blanc. Pour ce genre de comédie, plus les traits sont grossiers (à ne pas confondre avec la vulgarité dont le film est pratiquement dépourvu) et plus ça fonctionne. Alors oui, bien sûr, avec cet esprit les gays, mais aussi les immigrés, les aveugles, les obèses, les riches émirs du Qatar, etc., sont outrancièrement caricaturés, mais pas de quoi toutefois crier à l’homophobie. Au final, « Epouse-moi mon pote » est un film qui tient ses promesses : stupide et drôle.

    2 étoiles. « Epouse-moi mon pote ». M6, vendredi 20 janvier, 21h10.

    5 étoiles : à voir absolument, 4 étoiles : chaudement recommandé, 3 étoiles : ça vaut la peine, 2 étoiles : pas indispensable, 1 étoile : il y a mieux à faire, 0 étoile : à éviter

  • 2023, année cruciale pour la cohésion sociale

    La rentrée politique va de pair avec la rentrée scolaire! Après cette pause, les événements vont rapidement s'accélérer avec en point de mire les élections cantonales du 2 avril prochain. Parmi les thèmes de la campagne, la cohésion sociale occupera forcément une place importante. A ce propos, vous trouverez ci-dessous l'intervention que j'ai faite le 15 décembre dernier dans le cadre du vote du budget 2023.

    Photo DB3.jpgMesdames les députées, Messieurs les députés,

    L’année 2023 s’annonce cruciale pour la cohésion sociale de notre canton. Relevons quelques-uns des enjeux :

    • sortie de la crise COVID,
    • guerre en Ukraine avec la poursuite de l’accueil des réfugiés,
    • augmentation du nombre des demandes d’asile,
    • arrivée importante de réfugiés mineurs non accompagnés qu’il convient d’accueillir de manière digne pour éviter le drame connu il y a peu,
    • forte augmentation des primes des assurances maladie et son corollaire, une augmentation des subsides à l’assurance maladie de 32 millions de francs,
    • augmentation du nombre de places pour les personnes en situation de handicap, même s’il faudrait encore davantage de moyens pour toutes ces personnes qui vivent à domicile et qui ont besoin d’une meilleure accessibilité à tous les nouveaux : scolaire, professionnel, logement, mobilité pour ne citer que certains d’entre eux,
    • poursuite du soutien individuel aux personnes âgées et/ou en situation d’invalidité,
    • inflation la plus importante connue depuis longtemps avec comme conséquence une baisse du pouvoir d’achat, tout particulièrement dommageable pour les bas salaires à qui les mêmes partis qui ont refusé le budget en commission se sont pourtant attaqués hier au Conseil national en soutenant une motion qui veut supprimer le salaire minimum largement soutenu par le peuple genevois. Cette décision aura comme conséquence une augmentation des demandes d’aide sociale et des demandes d’aide sur le plan alimentaire, par exemple. Un bel autogoal ! Le PLR, l’UDC et le PDC ont la mémoire courte, les files d’attente pour se nourrir ne datent pourtant pas de si longtemps !

    Tous ces enjeux, et la liste n’est pas exhaustive, ont un coût. C’est la raison pour laquelle le vote de ce budget est indispensable afin que cette politique publique, ô combien importante, puisse répondre à ses objectifs en 2023 ! Bien évidemment, les Vertes et les Verts la voteront.

  • 2023, année électorale cantonale et fédérale verte?

    31B2C6F4-070C-403D-B86C-28A232A511BA.pngAlors que la campagne pour les élections genevoises au Grand Conseil et au Conseil d’Etat (2 avril) va entrer dans le vif du sujet dès la semaine prochaine, il est pourtant déjà temps de se préparer pour les élections fédérales qui auront lieu le 22 octobre 2023. Cette double échéance électorale va fortement mettre à contribution le parti écologiste genevois, mais il est primordial de se mobiliser pour renforcer la présence verte à Genève et à Berne, car les prochaines années seront cruciales, notamment, pour le climat, l’égalité, la migration, la mobilité ou encore l’inclusion.

    Concernant les élections fédérales, dont je suis le responsable de campagne, la session d'hiver a démontré à quel point un renforcement du mouvement écologique est indispensable pour rééquilibrer les forces au sein du Conseil des Etats et du Conseil national. Si tel avait été le cas, la Chambre du peuple n’aurait pas, par exemple, voté une baisse d’impôt pour le transport maritime nocif pour le climat et aurait enterré la motion Ettlin qui veut supprimer le salaire minimum pourtant largement soutenu par le peuple genevois. Du côté de la Chambre des cantons, on peut imaginer que la nouvelle loi agricole aurait défini des objectifs en matière de politique climatique, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Et que dire de la reprise du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication par le nouveau Conseiller fédéral UDC Albert Rösti ancien président de Swissoil et d’auto-suisse?

    On l’aura compris, la situation à Berne est actuellement loin d’être idéale pour imposer les valeurs vertes malgré le formidable engagement de nos trois élu-e-s au Conseil national et de notre Conseillère aux Etats pour les défendre. C’est pourquoi il convient de se mettre en ordre de bataille, oui il s’agit bien d’un combat pour sauver notre environnement, dès le 19 janvier 2023 avec la désignation des candidat-e-s vert-e-s pour le canton de Genève au Conseil des Etats et au Conseil national!