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Politique - Page 3

  • Des places vélos pour...les vélos!

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    Au mois de décembre (1), j’ai interpellé le Conseil d’Etat en lui demandant si les scooters et les motos stationnés sur des cases de stationnement clairement définies pour les cycles étaient sanctionnés ?

    Il m’a été répondu que « si les cases de stationnement sont clairement indiquées comme étant destinées aux vélos par un signal vertical ou du marquage, les motocycles et scooters s'y garant peuvent effectivement être sanctionnés. Le contrôle du stationnement est principalement du ressort de la Fondation des parkings et des polices municipales. »

    Commentaire : apparemment, la Fondation des parkings et les polices municipales doivent ignorer cette loi ou ne pas souhaiter l’appliquer…

    Dans la même interpellation et le même état d’esprit, j’ai demandé si en l’absence d’inscription spécifique, les places de stationnement deux-roues sont accessibles à tous les deux-roues (motorisés ou non, tels que scooters, motos, vélos, vélos électriques ou cargos), y compris quand des épingles à vélos y sont installées ?

    Il m’a été répondu que « sur des cases de stationnement sur la chaussée ne mentionnant pas clairement qu'elles sont destinées à des cycles, même en présence d'épingles ou de structures métalliques, les motocycles et scooters ont le droit de s'y garer. »

    Commentaire : sachant que les épingles sont installées pour éviter les vols des vélos, elles sont pourtant trop souvent inutilisables en raison de la place prise par les motos et les scooters parqués entre elles !  

    En conclusion, il conviendrait, d’une part, de faire respecter la loi concernant les places clairement indiquées comme étant destinées aux vélos et, d’autre part, de les augmenter très significativement afin que les épingles puissent être utilisées par ceux pour lesquelles elles sont destinées : les vélos !

    (1) QUE 1827A - Réponse du Conseil d’Etat à la question écrite urgente de Didier Bonny : Stationnement des deux-roues motorisés sur les places vélos

  • 2023, année cruciale pour la cohésion sociale

    La rentrée politique va de pair avec la rentrée scolaire! Après cette pause, les événements vont rapidement s'accélérer avec en point de mire les élections cantonales du 2 avril prochain. Parmi les thèmes de la campagne, la cohésion sociale occupera forcément une place importante. A ce propos, vous trouverez ci-dessous l'intervention que j'ai faite le 15 décembre dernier dans le cadre du vote du budget 2023.

    Photo DB3.jpgMesdames les députées, Messieurs les députés,

    L’année 2023 s’annonce cruciale pour la cohésion sociale de notre canton. Relevons quelques-uns des enjeux :

    • sortie de la crise COVID,
    • guerre en Ukraine avec la poursuite de l’accueil des réfugiés,
    • augmentation du nombre des demandes d’asile,
    • arrivée importante de réfugiés mineurs non accompagnés qu’il convient d’accueillir de manière digne pour éviter le drame connu il y a peu,
    • forte augmentation des primes des assurances maladie et son corollaire, une augmentation des subsides à l’assurance maladie de 32 millions de francs,
    • augmentation du nombre de places pour les personnes en situation de handicap, même s’il faudrait encore davantage de moyens pour toutes ces personnes qui vivent à domicile et qui ont besoin d’une meilleure accessibilité à tous les nouveaux : scolaire, professionnel, logement, mobilité pour ne citer que certains d’entre eux,
    • poursuite du soutien individuel aux personnes âgées et/ou en situation d’invalidité,
    • inflation la plus importante connue depuis longtemps avec comme conséquence une baisse du pouvoir d’achat, tout particulièrement dommageable pour les bas salaires à qui les mêmes partis qui ont refusé le budget en commission se sont pourtant attaqués hier au Conseil national en soutenant une motion qui veut supprimer le salaire minimum largement soutenu par le peuple genevois. Cette décision aura comme conséquence une augmentation des demandes d’aide sociale et des demandes d’aide sur le plan alimentaire, par exemple. Un bel autogoal ! Le PLR, l’UDC et le PDC ont la mémoire courte, les files d’attente pour se nourrir ne datent pourtant pas de si longtemps !

    Tous ces enjeux, et la liste n’est pas exhaustive, ont un coût. C’est la raison pour laquelle le vote de ce budget est indispensable afin que cette politique publique, ô combien importante, puisse répondre à ses objectifs en 2023 ! Bien évidemment, les Vertes et les Verts la voteront.

  • 2023, année électorale cantonale et fédérale verte?

    31B2C6F4-070C-403D-B86C-28A232A511BA.pngAlors que la campagne pour les élections genevoises au Grand Conseil et au Conseil d’Etat (2 avril) va entrer dans le vif du sujet dès la semaine prochaine, il est pourtant déjà temps de se préparer pour les élections fédérales qui auront lieu le 22 octobre 2023. Cette double échéance électorale va fortement mettre à contribution le parti écologiste genevois, mais il est primordial de se mobiliser pour renforcer la présence verte à Genève et à Berne, car les prochaines années seront cruciales, notamment, pour le climat, l’égalité, la migration, la mobilité ou encore l’inclusion.

    Concernant les élections fédérales, dont je suis le responsable de campagne, la session d'hiver a démontré à quel point un renforcement du mouvement écologique est indispensable pour rééquilibrer les forces au sein du Conseil des Etats et du Conseil national. Si tel avait été le cas, la Chambre du peuple n’aurait pas, par exemple, voté une baisse d’impôt pour le transport maritime nocif pour le climat et aurait enterré la motion Ettlin qui veut supprimer le salaire minimum pourtant largement soutenu par le peuple genevois. Du côté de la Chambre des cantons, on peut imaginer que la nouvelle loi agricole aurait défini des objectifs en matière de politique climatique, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Et que dire de la reprise du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication par le nouveau Conseiller fédéral UDC Albert Rösti ancien président de Swissoil et d’auto-suisse?

    On l’aura compris, la situation à Berne est actuellement loin d’être idéale pour imposer les valeurs vertes malgré le formidable engagement de nos trois élu-e-s au Conseil national et de notre Conseillère aux Etats pour les défendre. C’est pourquoi il convient de se mettre en ordre de bataille, oui il s’agit bien d’un combat pour sauver notre environnement, dès le 19 janvier 2023 avec la désignation des candidat-e-s vert-e-s pour le canton de Genève au Conseil des Etats et au Conseil national!