3 étoiles. « Les trois mousquetaires : D’Artagnan ». 1627. D’Artagnan, un jeune Gascon fougueux qui rêve de devenir mousquetaire du roi, est laissé pour mort après avoir tenté de sauver une jeune femme d’un enlèvement. Bien décidé à retrouver ses agresseurs, il va non seulement atteindre son objectif de devenir mousquetaire, mais également se retrouver au cœur d’une lutte de pouvoir où se joue l’avenir de la France.
Déjà adapté plus de trente fois à l’écran, le célèbre roman d’Alexandre Dumas est mis en scène cette fois-ci par Martin Bourboulon, réalisateur du récent « Eiffel » film également à gros budget qui n’a pas laissé un souvenir impérissable. Cette nouvelle version des trois mousquetaires remplit son cahier des charges : l’aventure est au rendez-vous avec une pointe d’humour bienvenue, la distribution excellente, les décors essentiellement naturels et les costumes magnifiques. Les 72 millions d’euros de budget se voient à l’écran. Le film se laisse par conséquent voir avec un certain plaisir quand bien même on regrettera que les scènes de cape et d’épée soient brouillonnes et que l’émotion ne soit que trop rarement au rendez-vous. A suivre puisqu’un second volet sortira à la fin de l’année.
2 étoiles. « Quand tu seras grand ». Yannick est aide-soignant dans une maison de retraite en sous-effectif. A l’instar de ses collègues, il court dans tous les sens, en s’efforçant de garder sa bonne humeur, pour satisfaire au mieux les résidents. Mais quand le directeur impose à l’équipe de partager le réfectoire avec des enfants, son sang ne fait qu’un tour. Il se montre fort désagréable à l’égard d’Aude, animatrice parascolaire, et cherche à mettre fin à cette situation par tous les moyens jusqu’au jour où il se rend compte que cet air frais n’est peut-être pas si néfaste aux résidents…
Le film évoque, notamment, la dure réalité d’un personnel bienveillant mais débordé, l’appât du gain, l’abandon des résidents par leur famille et celui de parents envers leur enfant, la difficulté de vieillir et de devenir dépendant, la maladie, la mort et les bienfaits des relations qu’elles soient entre résidents ou transgénérationnelles. Bien que souvent prévisibles, certaines scènes sont drôles, tendres, voire émouvantes. Mais malgré ses indéniables bonnes intentions et une distribution à la hauteur, « Quand tu seras grand » laisse une impression d’inachevé car en voulant courir trop de lièvres à la fois, il se perd en route.
5 étoiles : à voir absolument, 4 étoiles : chaudement recommandé, 3 étoiles : ça vaut la peine, 2 étoiles : pas indispensable, 1 étoile : il y a mieux à faire, 0 étoile : à éviter