L'expression « la politique, c'est l'art du possible » prend tout son sens dans le contexte budgétaire fort agité que nous connaissons cette année.
En effet, compte tenu des circonstances, baisse des rentrées fiscales en raison du vote de la population à qui la droite a fait croire qu’elles n’auraient pas de conséquences sur les prestations, ce qui est bien évidemment faux, comme on le constate dès cette année, et ralentissement de la conjoncture, il s’agit de trouver des solutions réalistes si le souhait de la majorité de ce Conseil municipal est de doter la Ville de Genève d’un budget au terme de nos travaux.
Concernant la baisse des rentrées fiscales, rappelons que ce ne sont pas moins de 58 millions qui manquent et que, par conséquent, même avec le ralentissement de la conjoncture, le budget 2026 bis n’aurait eu un déficit que de 32 millions, soit bien en dessous des 49,3 millions, montant devenu un dogme pour l’UDC et le PLR.
Mais on ne refait pas l’histoire et, comme je l’ai dit précédemment, il faut s’accommoder de la réalité. C’est d’ailleurs ce que le Conseil administratif a fait avec son budget 2026 bis en opérant plus de 21 millions d’économies en gelant 58 postes, en économisant sur les chapitres 31, les subventions et le salaire du personnel.
Cette dernière mesure étant mal vue par une majorité des groupes représentés au Conseil municipal et mettant en danger son budget bis, le Conseil administratif est venu devant la commission des finances avec un amendement. Ce dernier consistait à rétablir dans le budget les mécanismes salariaux et de convertir la prime d’ancienneté en congés pour 2026.
Cette proposition a été votée par toute la commission à l’exception de l’UDC. Malgré cet amendement conséquent de 6,5 millions, le déficit est resté ce qu’il était, soit 69,3 millions, grâce à la conversion de la prime d’ancienneté en congés pour 2026, des révisions sur les amortissements et enfin une nouvelle coupe dans le chapitre 31.
Après cette entrée en matière, la commission des finances a commencé à voter les 86 amendements reçus, soit une vingtaine pour chaque composante de la droite élargie et 4 pour le PS. Les Vertes et les Verts n’en ont pas déposé, estimant que le Conseil administratif avait fait le travail qui lui avait été demandé avec le budget 2026 bis, suite au refus de l’entrée en matière de la première mouture et de l’aggravation des prévisions fiscales.
Les amendements du Centre/Verts Libéraux, du MCG, du PLR et de l’UDC représentaient tous ensemble des coupes pour 28 millions de francs, les plus importantes venant du PLR pour environ 20 millions sur les lignes 31 et les subventions.
L’UDC a emboité le pas au PLR en proposant des coupes dans la culture, l’aide aux plus démunis, la solidarité internationale ou encore l’employabilité des jeunes. Le gel du processus de la municipalisation des crèches a aussi été soumis au vote sans succès par l’UDC.
En revanche, sa proposition de transformer le gel de 45,7 postes gelés par le Conseil administratif pour 2026 en annulation définitive (hors postes au service Voirie Ville propre et au service des pompes funèbres) a trouvé un écho favorable auprès de la droite élargie. Ce serait problématique si elle était à nouveau acceptée aujourd’hui. Elle ne changerait certes rien pour ce budget d’un point de vue comptable, mais pour les budgets futurs puisque ces postes apparaîtraient comme de nouveaux postes.
Le Centre/Verts libéraux et le MCG ont également proposé des coupes, mais pour des montants moindres. C’est ainsi que les premiers ont fait des amendements concernant, notamment, les quelques associations dont la subvention a été augmentée dans ce budget ou qui sont nouvelles et des suppressions de quelques postes.
Quant au MCG, il a, entre autres, proposé des coupes sur le climat, la mobilité douce, la FAD, l’allocation de rentrée pour les sans statuts de résidence ou encore sur le soutien aux projets culturels d’agglomération.
Face à ces amendements, dont certains semblaient relever du hasard tant les explications étaient lacunaires sur la raison de leur existence, la gauche a présenté un front uni de bout en bout pour les refuser. Cela lui a permis malgré ses 7 voix sur 15 de repousser 72 des 86 amendements, pour une économie de 888 480 francs, grâce à l’appui ponctuel du MCG et/ou du Centre/Verts libéraux.
Au bout de ce très long processus budgétaire, et compte tenu des éléments qui viennent d’être évoqués, il restait donc aux partis à se positionner en faveur ou contre ce projet de budget 2026 bis tel qu’amendé.
Avant l’examen en commission des finances, les Vertes et les Verts avaient défini les grandes lignes pour que le budget sorti de commission puisse être soutenu par le groupe : un projet de budget avec un déficit proche de celui proposé dans le budget 2026 bis (69,3 millions de francs), pas de coupes drastiques, linéaires et massives, le rétablissement des mécanismes salariaux et un centime additionnel qui ne sert pas de variable d’ajustement.
Il s’agissait donc pour les Vertes et les Verts de faire une pesée d’intérêts en tenant compte de ces grandes lignes et de ce qui posait problème à l’issue du vote des amendements, et tout particulièrement la diminution ou la suppression de certaines subventions et la transformation du gel des postes en annulation pure et simple.
Était-ce en effet acceptable pour les Vertes et les Verts de soutenir un budget qui supprime, notamment, l’augmentation prévue à des associations qui luttent pour l’égalité et contre les discriminations, des diminutions de subvention à des associations culturelles ou encore la suppression de l’aide à l’employabilité des jeunes ?
Répondre par oui ou par non ne pouvait pas se faire s’en prendre en compte également les conséquences pour la Ville de Genève si cette dernière devait avoir recours aux douzièmes provisionnels.
Ces conséquences, quelles seraient-elles ?
En voici 4 :
1° En se basant sur le budget 2025 qui prévoyait un déficit de 70,9 millions et en additionnant uniquement les charges contraintes que le Conseil administratif ne manquera pas de détailler lors de son intervention tout à l’heure, le déficit serait aggravé d’une dizaine de millions en comparaison de celui prévu dans le projet de budget 2026 bis.
2° Les 57 nouveaux postes, dont la majorité concerne la Petite Enfance, ne seraient pas créés avec comme conséquences que l’ouverture de 120 nouvelles places seraient impossibles en l’état et, pire encore, qu’il faudrait même fermer des places de crèches ouvertes en septembre à la fin du mois d’avril puisqu’il n’y aurait que 4 mois de budget en se basant sur le budget 2025.
3° Deux maisons de quartier, Ô Petit Sac et celle des Acacias en raison des premiers emménagements au PAV, seraient privées des moyens dont elles ont besoin pour remplir leurs missions.
4° Les mécanismes salariaux ne pourraient pas être versés au personnel.
Alors, certes, on peut imaginer que le Conseil administratif reviendrait devant le Conseil municipal avec des crédits supplémentaires pour parer au plus urgent. Mais outre le fait qu’il n’y aurait aucune garantie qu’une majorité du Conseil municipal les vote, cela aurait pour conséquence d’aggraver le déficit et de rendre le retour à l’équilibre pour 2033 encore plus compliqué puisqu’il faudra le réduire de 10 millions chaque année.
Rappelons que ce retour à l’équilibre pour 2033 est une exigence du canton et non pas une lubie du Conseil administratif.
Ne pas voter le budget 2026 présente donc un risque certain pour la Ville de Genève. Cet argument a été décisif pour les Vertes et les Verts qui ont préféré voter en faveur du budget 2026 bis amendé plutôt que de s’aventurer sur des chemins hasardeux lors du vote d’aujourd’hui. Et ce d’autant plus qu’il aurait très vraisemblablement été possible de trouver des accords avec les partis qui auraient soutenu ce projet de budget 2026 bis en commission des finances pour annuler certains amendements qui posent problème.
Cette manière de faire aurait sans doute permis de « sécuriser » le vote de ce budget 2026 bis amendé. Une majorité improbable en a décidé autrement, préférant jeter le bébé avec l’eau du bain.
Nous voilà donc de retour au point de départ.
Ainsi, les Vertes et les Verts, en ce début de journée, ont toujours comme objectif de doter la Ville de Genève d’un budget à l’issue de nos débats, à condition bien évidemment que les grandes lignes qui ont été évoquées soient respectées.
Je les rappelle : déficit autour des 69 millions, pas de coupes drastiques, linéaires et massives, rétablissement des mécanismes salariaux et centime additionnel inchangé.
Les Vertes et les Verts sont conscientes et conscients qu’elles et ils ne gagneront pas sur tous les amendements qui seront votés aujourd’hui. Mais si ces échecs restent dans le domaine du raisonnable, elles et ils sauront s’en accommoder en tant que membres d’un parti gouvernemental, responsable et soucieux de l’intérêt général.
La politique n’est-elle par l’art du possible ?
4 étoiles. « Dossier 137 ». Stéphanie Bertrand, commandante à l’IGPN, la police des polices, enquête sur une affaire sensible : un jeune homme a été grièvement blessé lors d’une manifestation de Gilets jaunes. Les circonstances de ce drame ne sont pas claires et les responsabilités difficiles à établir. Stéphanie marche sur des œufs faisant preuve de la rigueur professionnelle dont elle est coutumière. Mais un élément inattendu va la troubler et ouvrir une faille entre devoir et conscience.
4 étoiles. « L’Etranger ». Alger, 1938. Meursault, la trentaine, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, sa collègue, comme si de rien n’était. Mais son voisin, un homme peu recommandable, va bousculer son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches qui vont le conduire à un drame sur une plage qui va à jamais changer sa vie.
3 étoiles. « La femme la plus riche du monde ». Marianne Farrère est à la tête d'une immense fortune et elle s’ennuie. Jusqu’au jour où le destin met sur sa route le photographe Pierre-Alain Fantin, artiste fantasque en couple avec un homme et qui n’a pas la langue dans sa bouche. Son insolence, son ambition et même sa folie vont séduire Marianne. Elle va dès lors dépenser sans compter pour satisfaire celui qui n’hésite pas à révéler des secrets de famille, au grand damne de sa fille qui n’entend pas laisser sa mère dilapider son héritage.
3 étoiles. « La petite dernière ». Fatima, 17 ans, est la petite dernière. Elle vit en banlieue dans une famille avec ses deux sœurs, sa mère et son père. L’atmosphère familiale est joyeuse et aimante. Fatima est également croyante. Alors qu’elle intègre une fac de philosophie à Paris, elle tombe amoureuse d’une femme avec comme conséquence une remise en question profonde de son identité, notamment en lien avec sa foi.
3 étoiles. « Un simple accident ». Iran, de nos jours. Vahid, un ouvrier qui porte assistance à une famille dont la voiture est en panne suite à un simple accident, croit reconnaître celui qui l’a autrefois torturé en prison grâce au son de la jambe mécanique du conducteur. Il décide d’en avoir le cœur net en l’enlevant avec comme intention de lui faire payer ce qu’il lui a fait subir. Mais face à ce père de famille qui nie farouchement avoir été son bourreau, le doute s’installe.
L’amerrissage d’un Airbus A320 sur l’Hudson en plein New-York en janvier 2009 avec 155 passagers à son bord et…155 survivants avait fait sensation. Un véritable miracle qui, pourtant, à y regarder de plus près, est avant tout un exploit humain hors du commun qui va d’ailleurs au-delà du pilote, même si celui-ci joue bien évidemment un rôle central.
Paris. 1934. Madeleine Verdier est une jeune et jolie actrice sans le sou. Elle est contrainte de partager un appartement avec son amie Pauline, avocate de son âge au chômage. Alors qu’elles sont menacées d’être expulsées par le propriétaire pour ne pas avoir payé plusieurs loyers, Madeleine est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Mises sous les lumières des projecteurs au cours d’un procès à rebondissements où Madeleine est brillamment défendue par Pauline, les deux jeunes femmes deviennent des célébrités. Mais leur gloire ne tient qu’à un fil…
Alors qu’elle rentre chez elle à moto, Mia est contrainte de se réfugier dans une brasserie en raison d’une pluie diluvienne. Peu de temps après son arrivée, des terroristes font irruption dans le restaurant et tirent sur tout ce qui bouge. Cachée sous une table, elle en réchappe miraculeusement. Après s’être éloignée trois mois chez sa mère, Mia revient à Paris. Elle ne se souvient plus de rien. Elle décide alors de retourner sur les lieux du drame. Grâce à la rencontre d’autres rescapés, à son obstination et son courage, elle va, non sans mal et avec quelques surprises à la clé, reconstituer le fil des événements.
Succès surprise mérité de l’été 2013, les quatre magiciens/cambrioleurs reprennent donc du service (premier épisode à voir juste après à 23h20 alors que le troisième sort tout prochainement sur les écrans) en s’attaquant à un as de la technologie à la tête d’une organisation criminelle. Cet homme d’affaire a toutefois toujours un coup d’avance sur les 4 magiciens et va les entraîner dans un piège et les spectateurs avec.
Suite au décès brutal de sa sœur dont il est très proche, David, 24 ans, se retrouve en charge de sa nièce de 7 ans, car mis à part une grand-tante vieillissante, la petite Amanda ne peut compter que sur son oncle. Ce dernier sera-t-il capable non seulement de faire face à ce défi de devenir « père » malgré lui, mais aussi de surmonter et de faire surmonter à sa nièce la perte de l’être cher ?
Milann a de la peine à prendre sa vie en main. Il vit de petits boulots et est hébergé par son ami d'enfance. Après une altercation avec une cliente dans un supermarché où il est caissier, Milann est condamné à une peine de deux mois de travaux d’intérêts généraux dans une maison de retraite. Un cauchemar pour quelqu’un qui ne supporte pas les personnes âgées. Il va enchainer les maladresses avant de petit à petit se faire adopter par une bande de sept pensionnaires qui va non seulement le faire mûrir, mais également lui donner le goût du risque pour lutter contre la direction corrompue de l’établissement.